Expert de la qualité de l’air

Au jour le jour, la pollution de l’air ambiant varie, principalement en fonction des conditions météorologiques qui agissent sur la dispersion ou, au contraire, sur l’accumulation des polluants.
L’exploitation des données permet de caractériser au quotidien la qualité de l’air et de dresser des comparaisons avec la réglementation en vigueur.

Études ponctuelles & cartographies : La Réunion sous surveillance

Des études ponctuelles sont réalisées par moyens mobiles ou par tubes à échantillonnage passif. Les tubes à échantillonnage passif permettent de cartographier la distribution spatiale d’un polluant sur une zone d’étude.

Les moyens mobiles, complémentaires aux stations fixes permettent

  • D’analyser la qualité de l’air dans une zone non pourvue de stations fixes et de la comparer à celle des zones surveillées en continu ;
  • De réaliser des études d’intérêt général
  • De valider un site de mesures pour l’installation d’une station fixe
  • De sensibiliser, par des visites et exposés, à la qualité de l’air de notre région.

Atmo Réunion est également équipé d’un logiciel d’interpolation qui permet de dresser des cartographies de répartition de polluant. Ce logiciel d’analyse géostatistique de données en 2 voir 3 dimensions, a permis notamment d’apprécier la distribution spatiale du benzène et son évolution autour de certaines stations service à La Réunion avec la mise en place d’un suivi en continu depuis 2003.

Atmo Réunion, en tant qu’expert de la qualité de l’air à La Réunion participe activement à l’élaboration et au suivi des plans issus de la Loi sur l’Air :

  • Plan Régional de Qualité de l’Air
  • Plan de Déplacement Urbain

Atmo Réunion : l’information de référence pour la qualité de l’air à La Réunion

  • Une information en temps quasi réel sur notre site Internet.
  • La qualité de l’air au quotidien
  • La mesure en continue :

Les données issues des différentes stations de surveillance sont réactualisées toutes les 3 heures sur notre site Internet et sont consultables dans la rubrique « surveillance des polluants ». Elles sont également transmises à la banque de données nationale de la qualité de l’air (BDQA) gérée par l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).

  • Les indices de qualité de l’air :
    L’indice ATMO est un indicateur journalier de la qualité de l’air pour les agglomérations de plus de 100 000 habitants. Il qualifie, chaque jour, la qualité de l’air ambiant de cette agglomération.
    Il est calculé à partir des résultats des stations “urbaines” et “périurbaines” représentatives des zones dites « de pollution homogène » (représentative de la pollution urbaine de fond). Il ne concerne donc ni les zones industrielles, ni les zones rurales.
    Son calcul, défini par arrêté ministériel, fait intervenir quatre polluants : le dioxyde de soufre (SO2), le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3), les fines particules en suspension (PM10). Les concentrations de chacun de ces polluants sont classées sur une échelle de 1 très bon à 10 très mauvais. Le plus élevé de ces 4 sous-indices donne l’indice ATMO de la journée.
    Le palier 10 correspond généralement aux niveaux d’alerte fixés par les réglementations françaises et européennes, le palier 8 aux niveaux d’information et de recommandation. Pour les agglomérations de taille inférieure à 100 000 habitants, le calcul d’un autre indicateur reste possible suivant certaines conditions : c’est l’IQA (indice de qualité de l’air).

En cas d’alerte à la pollution

La Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Énergie et ses textes d’application prévoit l’information de la population en cas de pointe de pollution.
Pour répondre à cette exigence, l’arrêté préfectoral (N° 2016 - 907 /SG/DRCTCV) relatif au déclenchement des procédures d’information, de recommandation et d’alerte en cas d’épisode de pollution de l’air ambiant par le dioxyde de soufre, le dioxyde d’azote, les fines particules en suspension et l’ozone est en vigueur à La Réunion depuis mai 2016. Cet arrêté fixe les seuils de chaque polluant et organise une série d’actions et de mesures visant à limiter l’exposition des personnes en cas d’épisode de pollution atmosphérique

Deux niveaux de dépassement son pris en compte

  • le niveau “d’information et de recommandation” : Niveau de concentration de substances polluantes au-delà duquel il existe des effets limités et transitoires sur la santé des catégories de populations sensibles en cas d’exposition de courte durée.
    Ce niveau regroupe des actions d’information de la population et de diffusion de recommandations sanitaires et de réduction des émissions aux sources fixes et mobiles de pollution.
  • le niveau “d’alerte” : Niveau de concentration de substances polluantes dans l’atmosphère au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé humaine ou de dégradation de l’environnement à partir duquel des mesures d’urgence doivent être prises.
    Ce niveau regroupe, outre les actions prévues à l’article 3.2.3, des mesures de restriction ou de suspension des activités.